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1 octobre 2008 3 01 /10 /octobre /2008 22:46

On ne peut plus attendre !

 

 Après l’annonce faite par l’Etat, au début de l’été, d’abandonner le projet de la liaison routière Oloron - Pau, on aurait pu penser que cette décision allait soulever un véritable tollé et susciter une large mobilisation pour défendre ce dossier ; eh bien non !


Pour l’instant, nous assistons à quelques remous périodiques ou déclarations de principe, mais aucune mesure et action d’envergure ne se dessinent pour défendre ce dossier. Pourtant cette voie est plus que jamais indispensable au désenclavement du haut Béarn et de la soule. En guise de consolation, l’Etat entrevoit pour les prochaines années, quelques travaux pour améliorer la RN 134 entre Oloron et Pau.

Cette solution est inacceptable : sommes nous considérés comme des citoyens « parias » pour être traités de la sorte ?


L’Etat doit revoir sa copie et assumer pleinement ses responsabilités. Son implication dans ce dossier est capitale ; il s’agit de réaliser une route qui s’inscrive dans la continuité du réseau routier National voire International digne de ce nom et non de se contenter d’apposer quelques emplâtres pour essayer de sécuriser une route au demeurant, accidentogène, meurtrière, et inadaptée à notre temps. La configuration topographique de la RN 134 entre Oloron et Pau rend complexe sa sécurisation et son élargissement. Même de longs travaux coûteux, engagés pendant plusieurs décennies, n’apporteraient pas de résultats probants.


Pour ma part je suis convaincu, plus que jamais, de la nécessité de prolonger la liaison autoroutière Langon – Pau, par l’équivalent d’une bretelle autoroutière jusqu’à Oloron Sainte Marie. Cette nouvelle voie doit permettre une meilleure accessibilité des territoires locaux, contribuer notamment à densifier le tissu économique du Haut Béarn, de ses vallées, et apporter des garanties à l’avenir du bassin industriel du piémont Oloronais. Mais pour y parvenir il est indispensable que les élus et les forces vives qui adhèrent à ce projet se mobilisent. Nous devons exiger dans les plus brefs délais que l’Etat et les collectivités territoriales prennent ce dossier à bras le corps. On ne peut plus attendre !

                                                          
Le 1er octobre 2008  
 

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Published by André Labarthe - dans Infrastructures
12 septembre 2008 5 12 /09 /septembre /2008 13:36

Quel Avenir pour la Polyclinique et la Maternité ?

 
Déclaration d’André Labarthe à la Presse le 24 mai 2008 :

  Va-t-on assister à un retour de quarante ans en arrière ?

A la fin des années soixante, le seul établissement de soin d’Oloron Sainte Marie, la clinique Laffitte, fermait ses portes laissant notre ville sans lieu de soins approprié. A l’initiative du Dr Ebrard, alors maire d’Oloron-Sainte-Marie, le centre Hospitalier de Légugnon voyait le jour. Puis, les besoins grandissants, notamment dans les populations de nos vallées Béarnaises et Souletines, un groupe de médecins Oloronais ont créé la polyclinique. Ces deux établissements de soins ont vu le jour à Oloron au début des années soixante- dix, laissant à chacun la liberté de choisir son établissement qu’il soit privé ou public.

Vouloir faire croire aux Oloronais aujourd’hui qu’en fermant l’un de ces deux établissements on sauvera l’autre relève de la naïveté voire d’une vision bien étroite du problème de la santé sur l’ensemble de nos territoires Haut Béarnais et Souletins. Il ne faut pas mentir aux populations concernées, l’enjeu est bien trop important et la menace réelle.
La réforme de la carte hospitalière laisse présager des heures bien sombres pour l’avenir des centres de soins de proximité. La disparition de la polyclinique n’aura pour effet que d’accélérer le processus de démantèlement de l’Hôpital d’Oloron.

La remise en question de la Polyclinique d’Oloron est une preuve supplémentaire que dorénavant, dans notre société, la seule valeur qui compte est celle de la rentabilité. La notion de service public auquel collabore la polyclinique d’Oloron, même si c’est un établissement privé, est de nouveau mise à mal dans nos territoires ruraux. Les services de santé en milieu rural ne peuvent répondre aux mêmes exigences de rentabilité que les établissements urbains, cependant leur maintien est vital pour que nos petites villes et campagnes ne ressemblent pas prochainement à des déserts.

Les citoyens béarnais et souletins ne sont pas des citoyens de seconde zone. Les ruraux paient leurs impôts de la même manière que les citadins. A ce titre, l’état a des devoirs vis-à-vis des populations rurales et doit leur permettre de vivre dans de bonnes conditions : la qualité et la proximité des soins doivent être égales dans chaque partie de notre pays.
  

Face à cette situation, particulièrement grave pour notre territoire, il semble urgent que le maire d’Oloron-Sainte-Marie, président de la communauté de communes du piémont Oloronais, réunisse ces deux assemblées respectives en séance extraordinaire afin d’informer les élus et de rechercher des solutions pour maintenir la polyclinique et les emplois de ses salariés.

La raison des élus dans leur ensemble doit l’emporter et plaider en faveur du maintien de la maternité à Oloron, mais elle doit aussi œuvrer pour faciliter le rapprochement d’un partenariat, public privé, salutaire pour l’avenir de ces deux structures de soins dont le Haut Béarn et la Soule ont tant besoin.


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Published by André LABARTHE - dans Services Publics

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  • : André LABARTHE, Conseiller Municipal d'Opposition à Oloron Sainte-Marie. J’ai créé ce blog pour vous informer, vous faire partager mes réflexions et mes prises de position sur les différents sujets qui animent la vie municipale d’Oloron Sainte Marie et du Haut-Béarn.
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