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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 11:13

RN 134 Oloron 002 Les travaux de la liaison pont Laclau-Gabarn pourraient rentrer dans leur phase ultime, peut-être, d’ici 2015. C’est à ce moment là que les riverains de la route de Pau et de la rue Jéliote pourront aspirer à une tranquillité bien méritée.

 Mais il faut se rendre à l’évidence, le problème ne sera pas résolu pour autant mais tout simplement déplacé. Ce sont les riverains de l’avenue de Précilhon, de la rue Gassion, de l’avenue de Goès, de l’avenue de Lasseube et de la rue de Sègues qui hériteront à leur tour des désagréments produits par ces nuisances.

De plus, les riverains de la rue Léon Jouhaux, de l’avenue Flemming, de la rue Van Gogh, de la route de Bayonne, de l’avenue de Lattre de Tassigny, du boulevard des Pyrénées, du Boulevard Mitterrand, du Boulevard Aragon, de la rue Georges Messier, resteront quant à eux, soumis directement à la pollution, aux nuisances sonores et à l’insécurité routière. 

 C’est donc bien l’ensemble de la traversée d’Oloron Sainte Marie qui pose aujourd’hui problème. Comment pouvons-nous accepter qu’une ville de 12 000 habitants soit soumise quotidiennement à une telle pression routière qui ira, quoi qu’on en dise, en s’amplifiant.

 C’est inacceptable, nul ne peut ignorer cette situation et surtout pas les pouvoirs publics !

Pour éviter qu’une circulation parasite, notamment les camions de transit, ne traverse le cœur de notre ville, il convient de réaliser en priorité la déviation Gabarn – Gurmençon. La mise en route de ce chantier aurait le double avantage de récupérer les déblais de terrassements de cette nouvelle voie et de les transférer, à moindre frais, pour effectuer les travaux de remblais entre le giratoire du Gabarn et la rue Gassion.

Mais y a-t-il une réelle volonté de réaliser ces travaux ?

Rien n’est moins sûr. Pourtant, en ces périodes de baisse d’activité qui touchent de plein fouet le secteur des Travaux Publics, la réalisation de ces travaux pourrait offrir une belle bouffée d’oxygène à ces entreprises, à leur emploi, et agir bien entendu pour le bien-être des Oloronais.

 

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Published by André LABARTHE - dans Infrastructures
13 décembre 2009 7 13 /12 /décembre /2009 16:15

 

Copie-de-Transport-camion-RN-134.jpg  
    Une nouvelle fois, le projet de création de la voie rapide reliant Oloron à Pau déchaîne les passions. Alors qu’un consensus semble se dessiner chez les élus, toutes tendances confondues, pour essayer de faire avancer ce dossier, une nouvelle polémique fait rage dans les rangs des élus de gauche de la région paloise : et cela dure depuis 19 ans !

 

Ceux qui soutiennent l’idée et déclarent, le plus sérieusement du monde, que le réaménagement de la route actuelle (RN 134) pourrait apporter une réponse aux problèmes de circulations routières, entre les deux villes, se trompent et font preuve de légèreté.

 

Certes, il est urgent et vital de sécuriser la RN 134 entre Oloron–Pau dans les zones fortement accidentogènes et de sécuriser les secteurs habités, mais il convient aussi avant tout de faire preuve de réalisme : cette voie restera, quoi que l’on dise et quoi que l’on fasse, une route dangereuse, meurtrière et inadaptée à la circulation de notre temps. La configuration topographique, géologique, environnementale et urbanisée des lieux ne permet guère de modifier et de transformer fondamentalement son gabarit pour avaler la circulation de demain.

 

Dans quelques mois, fin 2010 ou début 2011, lorsque l’A65 autoroute Bordeaux-Pau et l’autoroute Saragosse-Jaca seront ouvertes à la circulation, le Haut Béarn va subir, dans l’indifférence générale, la déferlante des flux de circulations occasionnés par l’augmentation du trafic des véhicules de tourisme, des camions poids lourds de transit et de transports de matières dangereuses qui traverseront le cœur de nos agglomérations. Cette situation va entraîner une pression routière intense, des nuisances insoutenables et un réel danger permanent pour les populations riveraines du piémont Oloronais, puisque aucune prospective de voie de remplacement n’a été prévue pour l’immédiat et n’est envisagée que dans un lointain horizon.

 

Si l’on peut légitimement concevoir que certains maires de la Communauté d’Agglomération de Pau soient excédés par le trop plein de routes dans leur commune, ils doivent aussi comprendre qu’il n’en est pas de même chez nous puisque nous, nous n’avons rien.

 

Notre territoire, abandonné et fort mal défendu à Paris, ne trouve plus écho auprès des classes dirigeantes et pourtant les hommes et les femmes qui peuplent cette terre  n’ont-ils pas droit aux mêmes considérations que les autres citoyens de notre pays ?

 

Nous avons trop attendu  et nous ne pouvons plus accepter cela !

 

Cette nouvelle voie est indispensable pour réguler une circulation qui va aller en s’amplifiant, pour sécuriser nos communes, désenclaver le Haut–Béarn et la Soule. Cette liaison routière est également essentielle pour préserver l’avenir du bassin économique du piémont oloronais, pour l’emploi et pour le maintien des populations de l’ensemble des vallées Haut-Béarnaises.

 

 

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Published by André LABARTHE - dans Infrastructures
8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 12:43

    
     L
ors de la séance du Conseil Communautaire du Piémont Oloronais, le 5 novembre dernier, j’ai préconisé d’accélérer le pas pour que les infrastructures routières Pau-Oloron et Gabarn-Gurmençon puissent être réalisées le plus rapidement possible. Dès la fin de l’année 2010 ou début 2011, lorsque l’A65 autoroute Pau-Bordeaux sera achevée et ouverte à la circulation, nous allons subir de plein fouet tout le lot de nuisances engendrées par l’augmentation de la circulation des camions poids lourds de transit et de matières dangereuses qui vont traverser notre territoire pour se rendre en Espagne. Le flux de cette circulation parasite ira, quoi qu’on en dise, en s’amplifiant et empruntera des routes périlleuses et inadaptées pour recevoir un tel trafic.

 

La multiplication des accidents de camions qui se renversent sur la RN 134, le balais des camions qui traversent déjà la ville d’Oloron Sainte Marie en passant dans la proximité immédiate de l’Hôpital, de maisons de retraites, d’écoles primaires, de lycées et collèges, de centres commerciaux et sans oublier bien entendu les riverains de nos communes résidant sur ces lieux de passages, devraient me semble t-il interpeller davantage les pouvoirs publics.

 

Faire croire, en réponse à cette situation, que l’élargissement et l’aménagement de l’autoroute A63 en deux fois trois voies pourrait pallier ce problème en absorbant un trafic qui aurait vocation à passer par la côte, relève de la pure supercherie. Toute personne sensée sait que dans ce secteur on frise l’asphyxie et il n’est pas difficile d’imaginer et dire sans prendre trop de risques que l’A65 fera office de voie de délestage pour réguler le trafic Transpyrénéen.

 

Nous ne pouvons pas nous permettre de commettre les erreurs du passé !

 

Au début des années quatre vingt dix, nous aurions pu où plutôt nous aurions dû avoir une autoroute reliant Oloron à Pau puisque celle-ci était inscrite, le 5 novembre 1990, au schéma directeur routier national sous forme d’une autoroute concédée.

 

Par manque de cohésion entre élus et parfois même par manque de motivation collective, nous sommes passés à côté d’un grand projet. Certains, dont je faisais partie, plaidaient pour la complémentarité entre la route et rail, d’autres opposaient systématiquement le rail à la route ou vice versa et d’autres encore ne voyaient pas dans ce projet de voie une priorité. Résultat : 19 ans se sont écoulés et nous n’avons toujours rien alors que la situation pourrait s’avérer très rapidement critique.

 

Aujourd’hui un large consensus semble se mettre en place entre élus, mieux vaut tard que jamais, mais soyons vigilants et ne lâchons rien car nous avons le devoir de faire aboutir ces projets indispensables au désenclavement du Haut Béarn. Il en va de la sécurité de nos concitoyens, de nos communes, mais aussi de l’avenir économique du piémont Oloronais et des vallées.

 

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Published by André LABARTHE - dans Infrastructures
1 octobre 2008 3 01 /10 /octobre /2008 22:46

On ne peut plus attendre !

 

 Après l’annonce faite par l’Etat, au début de l’été, d’abandonner le projet de la liaison routière Oloron - Pau, on aurait pu penser que cette décision allait soulever un véritable tollé et susciter une large mobilisation pour défendre ce dossier ; eh bien non !


Pour l’instant, nous assistons à quelques remous périodiques ou déclarations de principe, mais aucune mesure et action d’envergure ne se dessinent pour défendre ce dossier. Pourtant cette voie est plus que jamais indispensable au désenclavement du haut Béarn et de la soule. En guise de consolation, l’Etat entrevoit pour les prochaines années, quelques travaux pour améliorer la RN 134 entre Oloron et Pau.

Cette solution est inacceptable : sommes nous considérés comme des citoyens « parias » pour être traités de la sorte ?


L’Etat doit revoir sa copie et assumer pleinement ses responsabilités. Son implication dans ce dossier est capitale ; il s’agit de réaliser une route qui s’inscrive dans la continuité du réseau routier National voire International digne de ce nom et non de se contenter d’apposer quelques emplâtres pour essayer de sécuriser une route au demeurant, accidentogène, meurtrière, et inadaptée à notre temps. La configuration topographique de la RN 134 entre Oloron et Pau rend complexe sa sécurisation et son élargissement. Même de longs travaux coûteux, engagés pendant plusieurs décennies, n’apporteraient pas de résultats probants.


Pour ma part je suis convaincu, plus que jamais, de la nécessité de prolonger la liaison autoroutière Langon – Pau, par l’équivalent d’une bretelle autoroutière jusqu’à Oloron Sainte Marie. Cette nouvelle voie doit permettre une meilleure accessibilité des territoires locaux, contribuer notamment à densifier le tissu économique du Haut Béarn, de ses vallées, et apporter des garanties à l’avenir du bassin industriel du piémont Oloronais. Mais pour y parvenir il est indispensable que les élus et les forces vives qui adhèrent à ce projet se mobilisent. Nous devons exiger dans les plus brefs délais que l’Etat et les collectivités territoriales prennent ce dossier à bras le corps. On ne peut plus attendre !

                                                          
Le 1er octobre 2008  
 

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Published by André Labarthe - dans Infrastructures

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  • : André LABARTHE, Conseiller Municipal d'Opposition à Oloron Sainte-Marie. J’ai créé ce blog pour vous informer, vous faire partager mes réflexions et mes prises de position sur les différents sujets qui animent la vie municipale d’Oloron Sainte Marie et du Haut-Béarn.
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