Oloron Municipales 2020 : LACRAMPE, marcheur, mais pas sur l’eau.

 LACRAMPE, marcheur, mais pas sur l’eau.

Une mise au point s’impose suite à l’utilisation faite par le candidat LACRAMPE d’une idée et d’un projet dont il n’est pas à l’origine. Tout d’abord, je tiens à préciser que ce projet a germé il y a plus de trois ans. 

L’opportunité de créer un lac s’inscrit dans le cadre de l’arrêté du 01 février 2017 situant OLORON-SAINTE-MARIE dans le périmètre d’un PPR inondations (plan de prévention du risque d’inondation).

De ce constat, est née l’idée d’un lac réservoir, projet que je mûris depuis 2016 et auquel Hervé LUCBÉREILH a immédiatement adhéré, lorsque je lui ai présenté.
 

Depuis trois ans, je mène ce projet à bras-le-corps, projet qui me tient à cœur sur la zone de Baccarau/Lagravette.
 

Deux objectifs :

- un enjeu environnemental (réservoir de biodiversité)

- un enjeu de protection des biens et des personnes (sécurité face aux inondations).
 

Le but premier est de préserver la faune, la flore et les infrastructures humaines. Un lac réservoir jouerait un rôle déterminant en stockant un volume d’eau important et en permettant de réduire le débit de la Mielle en aval, lors des crues.

Ce lac, situé sur un couloir migratoire, offrirait aussi une aire de repos aux oiseaux de passage permettant ainsi leur étude par les spécialistes. D’autres espèces aquatiques tels que les batraciens, insectes et poissons pourraient pleinement jouir de ce véritable havre de paix.
 

Cet espace naturel serait une véritable classe naturelle ouverte aux enfants de nos écoles afin de mieux comprendre l’importance des enjeux écologiques.
Ce projet a pour but de réconcilier les hommes et la nature, un véritable enjeu pour les jeunes générations.
 

Une base de loisirs limitée à une plage avec baignade, activités nautiques non-polluantes, aire de pique-nique viendrait compléter le tableau.
En aucun cas, il n’est question de faire un parc aquatique ou autre parc animalier sachant que nous sommes en zone inondable sauf si l’on veut voir hippopotames et autres crocodiles sur nos terres oloronaises.
 

Le candidat LACRAMPE en tant que président de la CCHB a été informé de ce projet rien de plus, aucune action n’a été entreprise de sa part au bénéfice de cette réalisation.
Le maire et moi-même avons présenté ce projet au corps préfectoral le 06 mars 2019. Il a été convenu, en accord avec le sous-préfet de lancer une étude de faisabilité, programmée dès 2020.
 

Celle-ci prévoit d’associer les propriétaires terriens, mais aussi tous les partenaires concernés, la concertation et le dialogue étant de mise.

Récupérer les projets mûris par d’autres semble être la marque de fabrique de ce candidat en manque d’inspiration et dont les méthodes laissent à désirer...
Gouverner, administrer une ville, c’est prévoir… Et non plagier.